le jeudi 12 mars 2020

Les Rancy, Maison Pour Tous | 249, rue Vendôme | 69003 Lyon

Conférence d’Hélène Viennet :

« De la nécessité d’un répit psychique pour les aidants ».

 

L’Association métropole aidante est heureuse de vous inviter à la conférence donnée par Hélène Viennet dans le cadre du Diplôme Universitaire de Répit et d’accompagnement des proches aidants, le jeudi 12 mars 2020 à 16h00, Salle des Rancy, 249 rue Vendôme 69003 Lyon, sur le thème « De la nécessité d’un répit psychique pour les aidants ».

Confirmation impérative via le formulaire d’inscription ci-après.

(Entrée gratuite dans la limite des places disponibles).

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Qui est Hélène Viennet ?

Psychologue et psychanalyste à Paris, Hélène Viennet a travaillé dans des services de soins palliatifs à l’hôpital ; elle intervient au domicile des patients atteints de maladies graves et des familles, dans le cadre d’un réseau de soins palliatifs ; elle anime régulièrement des groupes de paroles pour des soignants ou des bénévoles. Elle enseigne dans le cadre du Diplôme Universitaire de répit à Lyon depuis 2015.

Dans son livre À l’écoute des proches aidants, du répit à la rêverie, il lui a paru essentiel de rendre hommage aux proches aidants en témoignant de la complexité des situations et des affects éprouvés lorsque la maladie, le handicap ou la démence s’invitent dans la maison sans y avoir été invités. Il lui a paru tout aussi essentiel de faire entendre les mots et les pensées dont chacun peut avoir honte, les sentiments tant redoutés qui n’osent ni se dire ni se partager, mais aussi la richesse des accompagnements.

Quel sera le sujet de la conférence du 12 mars prochain ?

Dans sa conférence du 12 mars prochain, elle viendra parler du répit comme d’une éclaircie sur l’horizon, tant pour les proches aidants que les malades et les soignants. Elle se demandera pour qui il y aurait besoin de répit, et surtout pourquoi il est toujours si difficile d’envisager de prendre du temps pour soi.

Demander de l’aide peut sembler simple et pourtant les proches ont tant de difficultés à accepter de prendre la main lorsqu’enfin elle se tend : auraient-ils du mal à faire confiance, à reconnaitre leur fatigue ?

Hélène Viennet proposera de penser le répit comme un lieu, un temps, un souffle, un séjour qui, dès les prémices du projet commencerait déjà à opérer, en admettant que ce projet ne pourra s’envisager qu’en prenant en compte le sentiment de culpabilité lié au risque de rupture ou d’abandon.